They are sat in the shade; they tell us: ‘we judge’,
They cram the gaol keeps til the blameless can’t budge,
And hulks—hated boats,
That float in the sunlight as dark as the night,
While the water’s reflection on their black side
Shivers gilded motes.
For sheltering a fugitive under his roof
This old man is banged-up; hear his cries sound off.
Cayenne, Bône, packed tight,
All those who opposed this electoral swindler
This traitor, who, having proved destiny’s winner
Nicked the people’s rights!
The friend of the Law’s got a flogging—they branded
The wife who smuggled her husband some bread,
The son who defended pa;
Right? It's been banished; and Honour? It’s exiled.
This lot are the judges who issue their justice
As tombs do the viper.
Les Commissions mixtes
Ils sont assis dans l'ombre et disent: nous jugeons.
Ils peuplent d'innocents les geôles, les donjons,
Et les pontons, nefs abhorrées,
Qui flottent au soleil sombres comme le soir,
Tandis que le reflet des mers sur leur flanc noir
Frissonne en écailles dorées.
Pour avoir sous son chaume abrité des proscrits,
Ce vieillard est au bagne, et l'on entend ses cris.
A Cayenne, à Bône, aux galères,
Quiconque a combattu cet escroc du scrutin
Qui, traître, après avoir crocheté le destin,
Filouta les droits populaires!
Ils ont frappé l'ami des lois; ils ont flétri
La femme qui portait du pain à son mari,
Le fils qui défendait son père;
Le droit? on l'a banni; l'honneur? on l'exila.
Cette justice-là sort de ces juges-là
Comme des tombeaux la vipère.
Monday, 1 June 2009
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