It throws off a grating benedicat vos;
It's ugly, old, black—it’s all tabloid-y stuff
‘The Century’s Flog-tastic Fathers’ (quite rough)
They’ll guide us to heaven! Watch these pallid scribblers,
Turn ‘Jesus’ and ‘Soul’ into mere verbal fribbles!
Like the Byzantine spats between John and Eudoxia
We'd best watch out: crooks are all orthodox here.
They'd have made Juvenal gawp like a gaper!
The grey-eyed old Dowager has fun in her paper,
As woodcock and crane play in marshland's cold air.
They cite ‘Poquelin’ ‘Pascal’ ‘Rousseau’ and ‘Voltaire’,
‘Bocaccio’, ‘Diderot’, each wayward eagle,
Before theological truth, and Truth Legal.
The soul’s inconvenient; saints get in the way.
Escobar’s with them: ‘be expedient!’ they say
To rictus-smile vergers—all for four francs an issue!
This new brand of Jesuit soap—it will wash you
And clean our whole pensive, incredulous era!
(The butcher supplies ash for this unique cleaner).
Their paper, a venomous green-hued enragement,
Is all that is stocked up in Heaven’s newsagent
Down here (for up there they clearly transcend us)
They preach ‘pay your tithes’ and defend the Prebendus
And, rain or shine, think themselves ‘in’ with Jehovah.
An angel with flaming sword turns their bolt over
Throws wide the doors for them, frightening and crimson;
And then, every morning, as birds wake, as thin sun
Strengthens, and Dawn rises up in the sky,
Blushing to see how men still cheat and lie,
As the tears of her shame make her bright eyes repleter,
They’re climbing up gaily, to knock up Saint Peter
And chuck at his porter their Journal—so ru-ude—
Writing to God as if scolding their steward
Critical, greedy, calling him to account
For the winds, and rebellions, as the floodwaters mount,
For the much-too-pure stars (‘should be dimmer’); and spurn
All that makes our world itself move and turn
Our spirit!—Plus, inside each Eucharist wafer
They hide in that host their wee, squalid letter.
A Marquis should not, seeing his horse fall o'er,
Talk to his coachman as if to a fellower,
Likewise, He's useless at running the world,
This poor old God on whom their anger is hurled,
He trembles with fear, eyeing heaven to measure,
Some small hiding-place from their savage displeasure.
They've overthrown Rome; would have destroyed Sparta.
And these fools are charmed by Mon-sieur Bon-a-part-e.
3
Approchez-vous; ceci, c'est le tas des dévots.
Cela hurle en grinçant un benedicat vos;
C'est laid, c'est vieux, c'est noir. Cela fait des gazettes.
Pères fouetteurs du siècle, à grands coups de garcettes
Ils nous mènent au ciel. Ils font, blêmes grimauds,
De l'âme et de Jésus des querelles de mots
Comme à Byzance au temps des Jeans et des Eudoxes.
Méfions-nous ; ce sont des gredins orthodoxes.
Ils auraient fait pousser des cris à Juvénal.
La douairière aux yeux gris s'ébat sur leur journal
Comme sur les marais la grue et la bécasse.
Ils citent Poquelin, Pascal, Rousseau, Boccace,
Voltaire, Diderot, l'aigle au vol inégal,
Devant l'official et le théologal.
L'esprit étant gênant, ces saints le congédient.
Ils mettent Escobar sous bande et l'expédient
Aux bedeaux rayonnants pour quatre francs par mois.
Avec le vieux savon des jésuites sournois
Ils lavent notre époque incrédule et pensive,
Et le bûcher fournit sa cendre à leur lessive.
Leur gazette, où les mots de venin sont verdis,
Est la seule qui soit reçue au paradis.
Ils sont, là, tout-puissants ; et tandis que leur bande
Prêche ici-bas la dîme et défend la prébende,
Ils font chez Jéhovah la pluie et le beau temps.
L'ange au glaive de feu leur ouvre à deux battants
La porte bienheureuse, effrayante et vermeille;
Tous les matins, à l'heure où l'oiseau se réveille,
Quand l'aube, se dressant au bord du ciel profond,
Rougit en regardant ce que les hommes font,
Et que des pleurs de honte emplissent sa paupière,
Gais, ils grimpent là-haut, et, cognant chez Saint-Pierre,
Jettent à ce portier leur journal impudent.
Ils écrivent à Dieu comme à leur intendant
Critiquant, gourmandant, et lui demandant compte
Des révolutions, des vents, du flot qui monte,
De l'astre au pur regard qu'ils voudraient voir loucher,
De ce qu'il fait tourner notre terre et marcher
Notre esprit, et, d'un timbre ornant l'Eucharistie,
Ils cachettent leur lettre immonde avec l'hostie.
Jamais marquis, voyant son carrosse broncher,
N'a plus superbement tutoyé son cocher,
Si bien, que ne sachant comment mener le monde,
Ce pauvre vieux bon Dieu, sur qui leur foudre gronde,
Tremblant, cherchant un trou dans ses cieux éclatants,
Ne sait où se fourrer quand ils sont mécontents.
Ils ont supprimé Rome ; ils auraient détruit Sparte.
Ces drôles sont charmés de monsieur Bonaparte.
Bruxelles. Janvier 1852
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