Light gleamed from their crucifix-necklaces, sleazy;
All watching the clock, the second-hand twitching.
He was there, deep in thought, still dreaming of fixing
The Bonaparte name to the work of the Bullet,
He gropes for the coming coup’s trigger, to pull it.
As vaguely he prods the hearth ash with his toe
This Man for All Treasons spills out his words, so:
“Tonight is when my secret dreams all come true.
It’ll be Saint Bartholomew’s Massacre II!
All Paris asleep, like in Charles de Valois’s day
Bung all the Laws in a sack and throw all away
Go to the bridge on the Seine and just chuck ’em!”—
Ruffians! Bastards of an obscene Luck—shame
Gave you birth, spawn of Intrigue and wicked Fate.
My verse won't spare you your crimes or your hate!
And the stormy heart locked in my chest just roars! It’s
A tempest-blown oak in the heart of the forest!
All three of them stepped out from Maison Bancal
Greek Maupas and Morny and Saint-Arnaud-Jackal
Watching them slink away, crafty and taciturn,
Paris’s bell-towers tolled their hourly nocturne
As if sounding the warning, metal mouths clashing
July's very paving-stones cried out: assassins!
And ghosts, all still bloody from their antique murders
Rose up, aimed their fingers at these truth-perverters;
That heavenly queen of all songs—Marseillaise—
Was singing Aux armes, citoyens! in the skies!
But Paris slept on; and soon, in every square
On all quays, the drilled rabble appeared everywhere.
Janissaries led by Reybell and Saubol,
Paid like Constantinople, drunk like Istanbul,
Men of Dulac, and Men of Korte and Espinasse,
With guns at their sides and their eyes full of menace
They came: troops and troops of them marching tiptoe
All past the long houses, all quiet and slow,
Steps muffled, like jungle-bred tigers at play
They slink on their stomachs, claws ready to slay.
Through night dark and gloomy, Paris lay supine
A drowsy old eagle snagged in the net’s twine.
The leaders awaited the dawn; smoked cigars.
O Cossacks! Thieves! Drivers! Routiers! Bulgars!
O you Brigand-Generals! Hard grind—let’s be fair!
In the olden days Judges tried crimes less severe:
Burnt alive vile Voisin, flogged to death dire Desrues.
Posting notice on street corners (look: it’s bad news)
These daring rogues armed themselves now for the fight
Day broke. That accomplice of bandits, the night,
Fled away, dragging her veil as she ran offstage fast,
In the folds of her dress she made off with the stars
And a thousand suns scintillated in her shadows
Like sequins of gold that she shakes out as she goes
A girl, she stole criminal kisses before
And afterwards found herself dressed as a whore.
5 - CETTE NUIT-LÀ
Trois amis l'entouraient. C'était à l'Elysée,
On voyait du dehors luire cette croisée.
Regardant venir l'heure et l'aiguille marcher,
Il était là, pensif ; et, rêvant d'attacher
Le nom de Bonaparte aux exploits de Cartouche,
Il sentait approcher son guet-apens farouche.
D'un pied distrait dans l'âtre il poussait le tison,
Et voici ce que dit l'homme de trahison:
—«Cette nuit vont surgir mes projets invisibles.
Les Saint-Barthélemy sont encore possibles.
Paris dort comme aux temps de Charles de Valois;
Vous allez dans un sac mettre toutes les lois,
Et par-dessus le pont les jeter dans la Seine.»
Ô ruffians! bâtards de la fortune obscène,
Nés du honteux coït de l'intrigue et du sort!
Rien qu'en songeant à vous, mon vers indigné sort
Et mon cœur orageux dans ma poitrine gronde
Comme le chêne au vent dans la forêt profonde!
Comme ils sortaient tous trois de la maison Bancal,
Morny, Maupas le Grec, Saint-Arnaud le chacal,
Voyant passer ce groupe oblique et taciturne,
Les clochers de Paris, sonnant l'heure nocturne,
S'efforçaient vainement d'imiter le tocsin;
Les pavés de Juillet criaient à l'assassin!
Tous les spectres sanglants des antiques carnages,
Réveillés, se montraient du doigt ces personnages;
La Marseillaise, archange aux chants aériens,
Murmurait dans les cieux : Aux armes, citoyens!
Paris dormait. hélas! et bientôt, sur les places,
Sur les quais, les soldats, dociles populaces,
Janissaires conduits par Reybell et Sauboul,
Payés comme à Byzance, ivres comme à Stamboul,
Ceux de Dulac, et ceux de Korte et d'Espinasse,
La cartouchière au flanc et dans l'œil la menace,
Vinrent, le régiment après le régiment,
Et le long des maisons ils passaient lentement,
À pas sourds, comme on voit les tigres dans les jongles
Qui rampent sur le ventre en allongeant leurs ongles;
Et la nuit était morne, et Paris sommeillait
Comme un aigle endormi pris sous un noir filet.
.
Les chefs attendaient l'aube en fumant leurs cigares.
.
Ô Cosaques! voleurs! chauffeurs! routiers! Bulgares!
Ô généraux brigands ! bagne, je te les rends!
Les juges d'autrefois pour des crimes moins grands
Ont brûlé la Voisin et roué vif Desrues!
.
Eclairant leur affiche infâme au coin des rues
Et le lâche armement de ces filous hardis,
Le jour parut. La nuit, complice des bandits,
Prit la fuite, et traînant à la hâte ses voiles,
Dans les plis de sa robe emporta les étoiles,
Et les mille soleils dans l'ombre étincelant,
Comme les sequins d'or qu'emporte en s'en allant
Une fille, aux baisers du crime habituée,
Qui se rhabille après s'être prostituée!
Bruxelles. Janvier 1852
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