Wednesday 10 December 2008

Book 3, ‘Family Restored’, XI

Footpaths where the grasses sway,
Shaggy woods, hill, valley floor,
Why this silence, this dismay?
—He who once came comes no more.

—Why is no-one at the glass? The
Flowers absent from your lawn?
House! Where has he gone, your master?
—I don’t know where he has gone.

—Dog, you guard the place. —Why bother?
No-one’s in the house at present.
—Who do you cry for, child? —Father.
— And you, woman? —For the absent.

—Where has he gone? —To a dark vale.
—Tides that groan upon the rocks,
Where have you come from? —The gaol.
—Carrying what? A coffin box.


Sentiers où l'herbe se balance,
Vallons, coteaux, bois chevelus,
Pourquoi ce deuil et ce silence?
—Celui qui venait ne vient plus.

—Pourquoi personne à ta fenêtre,
Et pourquoi ton jardin sans fleurs,
Ô maison? où donc est ton maître?
—Je ne sais pas, il est ailleurs.

—Chien, veille au logis. —Pourquoi faire?
La maison est vide à présent.
—Enfant, qui pleures-tu? —Mon père.
—Femme, qui pleures-tu? —L'absent.

—Où s'en est-il allé? —Dans l'ombre.
—Flots qui gémissez sur l'écueil,
D'où venez-vous? —Du bagne sombre.
—Et qu'apportez-vous? Un cercueil.


1er août 1853. Jersey

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